Lorsqu'il fut décidé, chez New Belgaria, de présenter la Russie comme thème central de la newsletter de la fin 2004, nous partions un peu comme de glorieux conquérants, un peu à la manière de Napoléon (mais en beaucoup moins violents tout de même et fort heureusement d'ailleurs!), insouciants de ce qui nous attendait. On en avait vu d'autres!

Mais nos esprits d'Occidentaux ne peuvent pas, je crois, imaginer ce qu'est la grandeur à la Russe, l'étendue absolument phénoménale du pays, le caractère démesuré et on ne peut que comprendre, en revanche, que tout envahisseur se soit finalement cassé les dents sur une telle immensité.

Ce n'est pas la peine d'user de superlatifs ingénieux et tous plus fracassants les uns que les autres pour essayer d'évoquer la grandeur de la Russie (l'étendue du pays en superficie mais aussi la grandeur du peuple), même le français est incapable de trouver les mots qu'il faut pour la qualifier, tout du moins en ce qui concerne la superficie. Il vaut mieux user de comparaisons, même si celles-ci évoluent dans des ordres de grandeurs que nous n'avons pas l'habitude de manipuler (et c'est encore plus vrai en ce qui concerne la Belgique) car même les chiffres ne parviennent pas non plus à nous donner une idée précise.

Vous le savez tous maintenant, ou devriez le savoir, depuis la chute du régime communiste, depuis l'éclatement de l'ex-U.R.S.S., l'Ogre de l'Est comme on l'a parfois surnommé, a perdu des plumes dans l'histoire et un groupe de pays se sont désolidarisés. Cela signifie par conséquent que ce qui en reste est forcément et mathématiquement plus petit. Hé bien, ce "plus petit" pays représente encore plus de deux fois les Etats Unis d'Amérique!

Il s'agit tout simplement du plus grand pays du monde, ce qui est enfin un premier point de comparaison qu'il nous est facile d'admettre dans l'absolu.

Autant vous l'avouer, New Belgaria, malgré le réseau Belgasites, a rencontré de sérieux problèmes pour réaliser cette rubrique sur la Russie. Nous avons été inondé d'informations, sursaturés de travail dont chaque parcelle dépassait nos capacités. En la matière, nous avons également reçu des centaines et des centaines d'images sur Moscou et Saint-Pétersbourg, images que nos ordinateurs ont eu bien du mal à digérer parce qu'elles pesaient toutes près de deux mégas, ce qui garantissait aussi une superbe qualité. Rien qu'en images, cela représentait plus d'espace-disque que la totalité du site ne pouvait en supporter (heureusement que Belgasites n'en est pas à un site près!).
Et puis, voyez vous, pour encore vous donner une idée: tout cela ne concerne que deux villes !