Gabrovo: Au bord de la Yanntra, Gabrovo est une ville dont - malgré le nom de l'arbre (gabar signifie "charme") qui a présidé à sa destinée - peu de visiteurs sont enchantés.
Surnommée la "Manchester bulgare" en raison du tempérament travailleur de ses habitants, "Capitale de l'humour" pour leur goût de la plaisanterie, elle est aussi réputée être le fief d'une population dont le sens de l'économie et le respect de l'argent pourraient, pour les mauvaises langues, s'assimiler à de l'avarice.
C'est sans doute tous ces traits de caractère qui ont incité les autorités municipales d'y installer un musée de l'Humour et de la Satire (Dom na Houmora i Satirata): poussant la plaisanterie jusqu'à ne l'ouvrir aux visiteurs que de façon tout à fait aléatoire (ce qui fait toujours rigoler le touriste qui vient de faire des dizaines de kilomètres pour le visiter!), sans doute pour économiser l'énergie (ne raconte-t-on pas que les Gabroviens "coupent la queue de leurs chats, afin qu'en hiver la porte se referme plus vite derrière eux"?), elles y affichent un humour... laborieux.
A défaut de pouvoir parcourir le musée, vous pourrez toujours aller voir: la Tour de l'horloge (1835), dont le clocher a été commandé à Vienne; la vieille fontaine turque (1762); le pont Baev (1855), réalisé par Mintcho Stoyanov du village de Yakovski; la statue du forgeron Ratcho (pont Igoto), placée au milieu de la rivière "pour que le monument occupe une place dont aucun Gabrovien ne saurait tirer profit!"; l'école d'Aprilov (rue Aprilovska), élevée en 1835 par Nicolas Fitchev.
Histoire: Selon la légende, la ville de Gabrovo fut fondée par un forgeron - du nom de Ratcho - descendu de la montagne pour s'installer, à l'ombre d'une forêt de charmes, sur les rives de la Yanntra. Très petite colonie romaine et byzantine, Gabrovo devient un important carrefour marchand dès le Moyen-Age et connaît un développement rapide.
Forgerons, pelletiers, cordonniers, tisserands, armuriers, potiers, orfèvres imposent bientôt la ville comme centre artisanal et industriel.
Pillée par les Turcs (en 1798) et par les Kirdjalis (en 1810), Gabrovo est provisoirement désertée par ses habitants. Ils y reviennent rapidement et relancent le commerce.
En 1835, suite à la lecture d'un ouvrage nationaliste - intitulé "Anciens Bulgares et Bulgares d'aujourd'hui " - de Youri Vénéline, un certain Vassil Evstatiev Aprilov prend conscience que le type d'éducation en vigueur ne répond pas suffisamment à la nécessaire diffusion de la culture nationale.
Inspiré par ce qu'il a vu en Ukraine et en Russie, il décide de consacrer toute son énergie à la création d'un enseignement typiquement bulgare. Il crée alors, à Gabrovo, la première école laïque (1835) et, aidé de Néofit Rilsky ainsi que de Nicolas Palaouzov, étend le système (en 1850, il y aura des écoles du même type dans la plupart des villes bulgares!).
En 1882, la première filature voit le jour à Gabrovo et, à la veille des guerres balkaniques, la ville compte 27 fabriques (dont plusieurs tanneries). Ce nombre ne cesse de croître et, lors de la nationalisation de 1947, plus de 240 usines y sont recensées.
Situation géographique: A 46 km de Véliko Tarnovo, sur la route de Kazannlak.
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