![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() SOFIA KOVALEVSKAYA
… Un soir, en Allemagne, une jeune femme a timidement frappé à la porte de Karl Weierstrass, le grand mathématicien allemand (1815-1897). Elle a demandé au savant célèbre de lui donner des leçons de mathématiques. Sans avoir fait sa connaissance et ne désirant que de se défaire le plus vite possible de la visiteuse, Weierstrass lui a donné quelques problèmes difficiles à résoudre. Une semaine plus tard, elle est revenue et lui a montré les problèmes résolus. Le vieux savant a été impressionné de son intelligence et de son talent mathématique. Et Sofia Kovalevskaya – c’était elle – est devenue son élève préférée. En 1974, Kovalevskaya a obtenu le titre de docteur de l’Université de Göttingen. C’était la première femme à obtenir ce titre en Allemagne et la première femme-professeur de mathématiques au monde : en 1883 elle a été invitée – grâce a l’aide de Karl Weierstrass et Gösta Mittag-Leffler (mathématicien suédois,1846 –1927) – à faire des cours de mathématiques à l’université de Stockholm. Ayant commencé à en faire en allemand, deux mois plus tard, elle a continué ses cours en suédois. Sofia Kovalevskaya est aussi devenue la première femme-professeur russe. Tout le monde cultivé de cette époque-là savait connaissait ses travaux et succès en mathématiques. Kovalevskaya est bien connue comme une écrivaine de talent, qui a crée quelques livres parmi lesquels on trouve ses souvenirs d’enfance. Elle est morte d'une pneumonie, en Suéde, à l’âge de 41 ans, dans la plénitude de ses puissances créatrices. Sofia Kovalevskaya est enterrée à Stockholm et c’est là que se trouve son monument qui a été érigé aux moyens collectés par des femmes russes. LE CERPI dispose à présent de la totalité de la collection mathématique du journal Le Soir, dont l'exemplaire à propos des femmes et des mathématiques, qui a inspiré cet article de Mme Svetlana Popova, sa Présidente d'Honneur pour les pays de l'Est.
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