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REPUBLIQUE TCHEQUE (Tchéquie)



Pour mémoire, la Tchéquie aura été le premier pays de l'Europe de l'Est a être abordé dans New Belgaria (hormis la Bulgarie, évidemment, qui constitue le sujet principal). C'est pourquoi nous formulons nos plus vifs remerciements à Monsieur Petr Popov de Prague pour son aide précieuse dans la préparation cet article et à Monsieur Kaïs Raddaoui de Bruxelles pour ses magnifiques photos de la capitale tchèque.

HISTOIRE DE LA TCHEQUIE (suite)

Loreta; cliquez pour agrandirLe démembrement de la monarchie austro-hongroise en 1918 permit la formation d'un Etat réunissant Tchèques et Slovaques, une idée défendue dès la fin du XIXe siècle par certains groupes politiques. Tomas Masaryk, qui forma à Londres, dès 1915, un Comité national tchèque reconnu par les Alliés, fut l'artisan de cette réunion.
Proclamée en 1918, la république (première république tchèque, l'un des états des plus démocratiques dans tout le monde entier) fut présidée par Masaryk jusqu'en 1935, puis par Edvard Benes. 1938-1939 - l'époque de la deuxième république tchèque.
La défection de la France et de la Grande-Bretagne à Munich (sept. 1938) obligea Benes à céder aux exigences de Hitler, qui occupa les Sudètes. En mars 1939, le Reich fit de la Slovaquie un Etat indépendant sous la tutelle allemande et de la Bohême-Moravie un protectorat, qui fut soumis à un dur régime (exécutions et déportations, destruction en masse des Juifs tchécoslovaques, la tragédie du village de Lidice en 1942 où des nazis fusillèrent tous les hommes et chassèrent des femmes et des enfants en Allemagne).
Le gouvernement formé en exil (à Londres) par Benes en 1940 revint après la libération du pays par les Soviétiques (1944-1945). Les élections de 1946 placèrent en tête des partis le parti communiste (38% des voix), qui, progressivement, étendit son emprise sur le pays et orienta l'économie en fonction des besoins de l'URSS et des démocraties populaires. La démission, en février de 1948, des ministres "bourgeois" (remplacés par des communistes), suivie de gigantesques manifestations "spontanées" appuyant le parti communiste, permit à cette formation de faire voter en mai 1948 une Constitution qui transformait l'Etat en une démocratie populaire (devenue une république socialiste en 1960).

L'accession de Dubcek à la direction du parti en janvier 1968 et de Svoboda à la présidence de la république en mars 1968 fut marquée par une libération du régime, par un essai de construire le socialisme au visage humain. Cette tentative, baptisée "printemps de Prague", fut étouffée dans l'oeuf par l'armée soviétique. Le 20 août 1968, les troupes du pacte de Varsovie (y compris la Bulgarie) envahirent le pays. Cette date est l'événement unique honteux dans l'histoire des relations des deux pays, action ignominieuse ayant eu lieu il y a 35 ans dans l'ex-Tchécoslovaquie. Le retour à la stricte obédience soviétique ("normalisation") s'effectua rapidement; à la tête du parti, Dubcek fut remplacé (avril 1969) par G. Husak, qui en 1975 succéda à Svoboda comme président de la République. C'était la période de l'occupation double (dictature du parti communiste et occupation militaire). Cependant une opposition démocratique s'organisa et fonda la "Charte de 1977" conduite par le dramaturge Vaclav Havel.
En novembre 1989, comme les autres pays d'Europe de l'Est, la Tchécoslovaquie mit fin à 40 ans de monolithisme stalinien: de grandes manifestations populaires provoquèrent la destitution des responsables de la normalisation. En décembre, A. Dubcek, l'ancien dirigeant, symbole du "printemps de Prague", devenait président du Parlement et V. Havel, l'opposant le plus prestigieux à la normalisation (occupation, comme le nomment les Tchèques eux-mêmes) communiste, président de la République. 1989-1992 - révolution douce et la Tchécoslovaquie de nouveau libre!
1993 est l'année de séparation de la Tchécoslovaquie en deux pays indépendants: la Tchéquie et la Slovaquie ("divorce à la tchèque"). En 1996 ont eu lieu les premiers élections du Parlement dans la république tchèque.
Vaclav Klaus est le président de la République tchèque, Vladimir Spidla est le premier ministre. Les forces essentielles politiques sont représentées par le parti social-démocratique (CSSD) et par le parti civil-démocratique (ODS).

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SUITE DU DOSSIER

Pour mémoire, la Tchéquie aura été le premier pays de l'Europe de l'Est a être abordé dans New Belgaria (hormis la Bulgarie, évidemment, qui constitue le sujet principal). C'est pourquoi nous formulons nos plus vifs remerciements à Monsieur Petr Popov de Prague pour son aide précieuse dans la préparation cet article et à Monsieur Kaïs Raddaoui de Bruxelles pour ses magnifiques photos de la capitale tchèque.

Et, bien sûr, cet article n'aurait jamais vu le jour sans l'intervention de notre précieuse collaboratrice: Madame Svetlana Popova!

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