La capitale bulgare est une des villes les plus anciennes non seulement d'Europe, mais du monde entier. Ses premiers habitants y vécurent pendant l'âge néolithique il y a 6000-7000 années. Durant la deuxième moitié du Vième siècle avant J.-C. cette région
était peuplée par les Serdes, une tribu thrace, et se trouvait entre les frontières de l'Etat thrace des Odryses.
La domination romaine y commence en l'an 46 après J.-C. Les Romains apprécièrent à sa juste valeur l'importance de ce centre stratégique de la péninsule et, pendant le règne de l'empereur Trajan (98-117) fondèrent la ville de Serdica ou Ulpia Serdica en l'honneur de l'empereur Marc Ulpius Trajan. Serdica s'épanouit et devint une grande ville romaine, elle fut déclarée centre de la province de Dacie aurélienne (Á l'époque de l'empereur Aurélien 270-275). On estime que Serdica fut pour la première fois fortifiée de murailles au temps de Marc-Aurèle, au IIième siècle.
Serdica connut son plus vif épanouissement pendant l'époque romaine et plus précisément lors du règne de l'empereur Constantin le Grand (308-337) qui s'y rendait souvent et disait: "Serdica c'est ma Rome". En 343 s'est tenu dans la cité le Grand Concile orthodoxe de Serdica auquel assistèrent 179 évêques de tous les coins de l'Empire romain. En 447 les Huns brûlèrent la ville.
Un nouvel essor arriva à l'époque de Justinien Ier (527-565). A cette époque-là, Serdica était entourée d'un mur imposant dont les restes sont conservés au centre de la ville jusqu'à nos jours. Depuis la fin du VIième siècle, la péninsule balkanique était peuplée par les Slaves, et Serdica perdit son aspect romain. Lorsque les Protobulgares vinrent de la Volga et formèrent ensemble avec les Slaves le Premier Empire bulgare, la ville demeurait encore byzantine. Elle fit partie de l'Etat bulgare après avoir été conquise par le khan Kroum en 809. La population slave appela la ville Srédets et ce nom fut gardé jusqu'en 1018, année de la prise de la ville par l'empereur byzantin Basile II qui lui donna le nom de Triaditsa.
En 1048 ce furent Les Pétchénègues, en 1183 les Serbes et les Magyars et en 1189 les Croisés, commandés par Fréderic Ier Barberousse. Ce n'est que vers la fin du XIIième siècle que la ville fit partie du Second Empire bulgare après
sa prise par le tsar Assèn Ier, ce qui mit fin au joug byzantin. Une nouvelle période d'épanouissement économique et culturel pendant deux siècles, jusqu'à l'apparition des Osmanlis dans la péninsule des Balkans, ne tarda pas à le suivre.
En 1259 fut bâtie et peinte l'église de Boïana, le monument le plus important et remarquable du Moyen Age bulgare. Pendant les dernières années du XIViècle la ville s'appelait déjà Sofia. Après 1382, l'année de sa conquête par les envahisseurs osmanlis, Sofia perdit peu à peu son importance administrative et son aspect imposant, elle n'était plus qu'un sandjak du vilaiyet de Roussè, avec ses caravanes, konaks, mosquées, elle devint une des nombreuses villes orientales sur les terres balkaniques dont les Turcs s'emparèrent.
Le milieu du XIXiècle est caractérisé par la montée brusque du mouvement révolutionnaire dans toute la Bulgarie. Les Sofiotes luttèrent contre la dépendance de la patriarchie grecque. Dès 1871 l'apôtre de la liberté bulgare, Vassil Levski, fonda à Sofia un comité révolutionnaire.
Pendant la guerre Russo-turque, après la chute de Plèven, les asservisseurs turcs voulurent mettre le feu Á la ville, mais ils furent empêchés par le peuple insurgé et par le vice-consul italien Vitto Positano. Ayant traversé les monts Balkans dans des conditions extrêmement dificiles, en plein hiver, l'armée russe rencontra et défit celle des Turcs et, le 4 janvier 1878 entra dans la ville. La population en liesse fit à ses libérateurs un accueil triomphal. Deux ans plus tard Sofia fut
proclamée, capitale de la Bulgarie, sur proposition du professeur Marine Drinov. Ce choix aida son développement rapide, sa transformation en une ville supérieure et en un centre politique, administratif et culturel le plus important du pays.
De 1887 Á 1892 Sofia fut reliée par chemin de fer à l'Europe Centrale et à l'Asie Mineure. Le 1er janvier 1901 dans les rues de la capitale apparurent les premiers tramways. Après la Première Guerre mondiale, les entreprises industrielles chômaient, les moyens manquaient pour les remettre en fonction. Toutefois, grâce à l'afflux de capitaux étrangers, des entreprises nouvelles furent fondées en même temps que des sociétés anonymes. L'accroissement de la population de la capitale était dû aux migrations de l'intérieur du pays et à l'arrivée de réfugiés de la Macédoine, de la Thrace et de la Dobroudja. La ville changeait d'aspect. Entre les deux guerres, furent bâtis le Théâtre national, qui avait brûlé, le Palais de Justice, la Banque nationale de Bulgarie, le ministère des Travaux publics, l'Université de Sofia Clément-d'Ohrid, etc.
Malgré toutes les péripéties du XXième siècle, nonobstant les changements de chefs d'Etat, de gouvernements
et de tout une époque, Sofia continua à se développer jusqu'à nos jours, tout en justifiant sa devise: "Grandit mais ne
vieillit pas!"
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